Le ministre de la Santé publique et de la Prévention, Dr Abdelmadjid Abderahim et l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery, ont signé un accord de partenariat pour l’assistance technique au profit de l’Unité de Gestion des Projets le jeudi 29 juin 2023. Cette signature d’accord a vu la présence de l’ambassadrice de France pour la Santé Mondiale, le directeur exécutif du Fonds Mondial et des représentants de l’AFD et de l’Expertise France.

 

La santé maternelle et infantile est une grande préoccupation et le lancement de la troisième phase du PASST3 est une réponse aux défis énormes dont fait face le pays en matière de santé, a indiqué le diplomate français. La mise en œuvre de la Politique Nationale de Santé notamment d’offrir des soins de qualité aux usagers et en impliquant les communautés restent des défis importants pour le ministère, devait dire Bertrand Cochery. L’approche santé mixte est une vision à renforcer pour relever les difficultés et répondre aux besoins sanitaires primaires des populations.

 

Selon l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery, il est nécessaire d’avoir un dispositif solide pour circonscrire l’inattendu et de mieux consommer les subventions mises à la disposition du Tchad. Ce qui exige aussi une méthode saine pour garantir la riposte contre les pandémies. Et d’ajouter que l’assistance technique vise à passer la main à la partie nationale.

 

“Des résultats remarquables sont réalisés par l’UGP qui doit être soutenue pour atteindre les objectifs poursuivis par le pays afin d’améliorer l’état de santé des populations, tout en précisant que tous les combats menés avec le ministre de la Santé lui donne confiance par rapport à l’amélioration du bien-être sanitaire du peuple tchadien“, a relevé le diplomate français.

 

Le ministre de la Santé publique et de la Prévention, Dr Abdelmadjid Abderahim, après avoir salué l’accord de partenariat entre le Tchad et la France, a indiqué que la communauté doit être au cœur des actions et la collaboration va se faire dans une dynamique cohérente et dans un mouvement d’ensemble et harmonisé pour l’atteinte des objectifs.

 

“La gestion de la crise du Soudan prend une large dimension avec l’afflux des réfugiés, déplacés, retournés mais également les besoins sanitaires des populations autochtones et il est urgent de renforcer le système de santé pour mieux répondre aux préoccupations de ces populations“, a souligné le patron de la Santé publique.

 

Le Tchadanthropus-tribune avec Tchad info

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