Dans sa “note sur la situation économique du Tchad’’ datée d’avril 2024, la Banque mondiale souligne le rôle important que joue les femmes réfugiées et celles des communautés d’accueil dans la gestion de leurs foyers. Malgré tout, elles demeurent marginalisées

Le document relève que les femmes sont des piliers socio-économiques parmi les réfugiés et dans les communautés d’accueil. ‘’Ce qui souligne la nécessité de comprendre les défis et les opportunités pour leur inclusion productive. La proportion de ménages dirigés par des Femmes est élevée parmi les réfugiés et les populations d’accueil. Plus de 50% des ménages de réfugiés et 43 % des ménages des communautés d’accueil sont dirigés par des femmes’’, chiffre la Banque mondiale. Ces proportions sont plus de deux fois supérieures à la moyenne nationale (22,1 %).

A l’échelle mondiale, globalise le document, il est prouvé que les ménages dirigés par des femmes ont tendance à être plus marginalisés, à souffrir d’une plus grande insécurité alimentaire et à être plus pauvres.

Au Tchad, les familles de réfugiés dirigées par des femmes sont associées à des niveaux de pauvreté plus élevés.
En outre, 88 % des réfugiés au Tchad sont des femmes et des enfants, et les femmes représentent 61 % de la population en âge de travailler (18-59 ans).

‘’Tant parmi les réfugiés que dans les communautés d’accueil, les normes sociales liées au genre maintiennent les femmes dans la dépendance et perpétuent les inégalités. Malgré leurs responsabilités étendues en matière d’éducation des enfants, les femmes n’ont pas le contrôle des ressources productives, le pouvoir de décision et l’autorité au sein du ménage et de la communauté’’, déplore la Banque mondiale.

Tchadanthropus-Tribune avec Tchad Info

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