Le ministère de l’Aménagement du territoire, en partenariat avec la Banque mondiale, organise du 1er au 2 juin, un atelier d’évaluation ‘’rapide’’ des pertes causées par les inondations de 2022 à N’Djamena.

 

Cet atelier vise à mobiliser les parties prenantes dans le processus de gestion des urgences ; capitaliser les acquis de la gestion des inondations de 2022 ; identifier les besoins en renforcement des capacités des institutions et acteurs.

 

Les inondations de 2022 ont fait des dizaines de milliers de sinistrés à N’Djamena. Et les prévisions ne sont pas rassurantes. “Les prédictions des experts du groupe inter-États des Nations unies sur le changement climatique ont prévu que pour les années à venir, le Tchad sera l’un des pays africains le plus affecté par les phénomènes des changements climatiques avec des événements extrêmes tels que les inondations ou les sécheresses’’, cite Mare Lo, spécialiste principal au développement urbain du Groupe de la Banque mondiale, affirmant qu’ il est important pour le gouvernement du Tchad de se préparer à faire face à ces phénomènes.

 

A travers cet atelier, Hissein Djiddi, directeur de l’aménagement et de l’urbanisme au ministère de l’Aménagement du territoire, estime que les parties impliquées se donnent les moyens pour mieux gérer d’éventuelles inondations.’’ En agissant de la sorte, nous nous donnons les moyens de traduire dans les faits nos engagements qui concourent à protéger notre cadre de vie menacé par les conséquences des inondations susceptibles de condamner la majorité des citoyens au chômage, à l’insécurité alimentaire … et sans logement décent, l’eau potable et l’assainissement qui sont une menace éventuelle à la santé publique’’, déclare-t-il.

 

Le Tchadanthropus-tribune avec Tchad info 

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