De sources dignes de foi, les véhicules arrêtés lors d’un cortège et parade de mariages, et qui ont obstrué le cortège présidentiel, ensuite amendé entre 5 et 10 millions de FCFA ont été libérés non par une décision de justice, ni d’une décision émanant de Ahmat Bachir le ministre de la Sécurité qui avait fait une grande sortie sur instruction, ni encore après avoir payé les amendes prononcées par le procureur de la République. La source bien renseignée affirme que c’est sur ordre de Khoudar Mahamat Acyl, l’un des aides de camp d’Idriss Déby Itno depuis presque une semaine. La même source affirme que même Idriss Déby n’est pas au courant et n’est pas tenu informé de l’information. Le ministère de la justice censé suivre cette affaire se trouve déchargé du dossier, pourtant ordonné sur instruction de Déby à travers son ministre de la sécurité accompagné du procureur Mahamat Saleh Youssouf. Une question reste posée, où est l’autorité de l’état ? Comment fait-on pour que les citoyens respectent les décisions de l’état ?

Si les 37 véhicules ont été relâchés, cela se fait-il gratuitement ? Où avec une rançon ? Si oui alors il y a des individus qui continuent de s’enrichir sur le dos de l’état malgré les mises en garde d’Idriss Déby lors de ses différents discours. Les Tchadiens devraient-ils accepter de subir sans demander le minimum de droits ?

Tchadanthropus-tribune

 

A lire aussi :

 

Tchad : 10 millions de FCFA d’amende pour une parade de mariage

Les peines écopées par les propriétaires de 37 véhicules suite au fait de « Troubles à l’ordre public », lors d’un cortège de mariage a été annoncé à la presse par le procureur de la République près le tribunal de grande instance de N’Djamena, Mahamat Saleh Youssouf. C’était cet après-midi du 5 avril 2018 à la Coordination de la police judiciaire.

Dans son ordonnance, le président du tribunal a précisé que, les grosses cylindrées doivent payer 10 millions de FCFA et les petits véhicules sont amendés à hauteur de 5 millions FCFA. Les propriétaires ont à compter d’aujourd’hui jusqu’à 15 jours pour s’acquitter de leurs amendes « sinon les véhicules seront purement et simplement remis à l’État pour usage».

Les faits remontent en effet au 31 mars 2018 ou les 37 véhicules composés en majeure partie de grosses cylindrées de moteur V8 et Lexus auraient causé des troubles à l’ordre public dans un cortège de mariage dans la ville de N’Djamena.

 Tchadinfos.

4385 Vues

Il n'y a pas encore de commentaire pour cet article
Vous devez vous connectez pour pouvoir ajouter un commentaire