Les événements de la République Centrafricaine peuvent déclencher, un printemps africain, tout comme la Tunisie qui a fait le printemps arabe. Ce pays qui se situe au ventre du continent et au cœur de l’Afrique Centrale est aujourd’hui le théâtrale d’un événement aux enjeux géostratégiques très importants.

L’Afrique Centrale est le maillon faible de la bonne gouvernance et de la démocratie. Une région prise en otage par des vulgaires dictateurs ; qui sont à l’origine d’un marasme économique sans précédent, et anéantissent les espoirs des peuples. Cette région du continent est sous la coupe des dictateurs, qui formaient une sorte de lobbies.

L’incursion de la coalition SELEKA surprends tout le monde ; ceci est une opportunité pour les enfants de l’Afrique Centrale, injustement humiliés, emprisonnés, assassinés et partout traqués, parce qu’ils ont tout simplement revendiqué leurs droits fondamentaux. 

Les despotes de l’Afrique Centrale se réunissent pour essayer d’étouffer ce feu qui les emporterait. Il est aujourd’hui nécessaire, voire indispensable qu’une opposition de l’Afrique Centrale puisse se former pour contraindre les opérations des dictateurs.

Une énorme opportunité s’offre à l’opposition armée du Tchad, même si, elle est victime d’une hémorragie fatale. Les politiques et les militaires résistent toujours et leur existence est indiscutable. Compte tenu de l’importance stratégique de cet événement, que fait l’opposition armée du Tchad ? Ont-ils pensé à profiter de la chute de Bozizé ? Cette occasion serait elle bafouée comme celle de la chute de Kadhafi, par les maraudeurs du pouvoir ?

 

MAHAMAT HASSANE BOULMAYE

 

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