8 août 2016 – 8 août 2017. Voilà un an que le despote de N’Djamena est perché sur un fauteuil qui ne lui appartient pas. Il le sait, les Tchadiens aussi, qu’il n’a pas été élu démocratiquement. Pendant sa campagne, à force de démagogie, Idriss Déby avait promis monts et merveilles aux Tchadiens. “ Il est vrai que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute “ disait Jean de la Fontaine dans sa fable, mais dans le cas d’espèce, Idriss Déby a battu tous les records de promesses non tenues. Démagogie, mensonges, clientélisme, népotisme, mauvaise gestion, mauvaise gouvernance, déni de droits de l’homme, mépris et arrogance envers le peuple tchadien. Idriss Déby avait promis aux Tchadiens que les voleurs de la République seraient dorénavant inquiétés. “Chaque fonctionnaire tchadien justifiera ses biens et son patrimoine par rapport à son salaire” avait affirmé Idriss Deby. Depuis lors plus rien. Quelques menus fretins ont été jetés en prison, sacrifiés, mais les gros poissons personne n’ose aller les toucher. Tout le monde au Tchad les connaît, sauf Déby fait le myope. La justice de notre pays est toujours aux ordres, ce qui explique le poids deux mesure qu’impose l’exécutif tchadien. Les leaders de la société civile, les leaders de l’opposition, les activistes, tout le monde est sous l’oppression d’une police politique (ANS) dirigés par des sbires aux ordres de la dictature. L’austérité gagne une partie des couches de la population. Une austérité voulue et entretenue comme pour punir les Tchadiens pour leur non-dévotion à un régime honni. Si certains ont été touchés de plein fouet, d’autres privilégiés continuent de toucher allègrement 2, 3, 4, 5, 6, voir 7 salaires en étant inscrit dans tous les corps administratifs et militaires de notre pays. Un général de l’armée, Mohamed Chaouch fait partie de ces voleurs de la république. Ceux qui s’exercent à ces méthodes déloyales et mafieuses s’inscrivent comme proches du clan, certains parmi eux venus avant hier (90) dans les malles du MPS depuis le Soudan. D’autres, issus du clan, affectés ailleurs, demeurent sur place (9 mois) à N’Djamena en percevant leur salaire. En une année d’exercice, la guerre est déclarée à toute forme d’opposition. Tout le monde est traqué sous l’œil silencieux et tacite des partenaires installés sur place au Tchad. Mesure d’austérité, 16 mesures, marché illicite, mauvaise gouvernance, intervention militaire, sous-traitance, mercenariat militaire, cherté de vie et l’anti démocratie résume l’an 1 d’une dictature implacable au Tchad. Pour le régime MPS et Idriss Déby, tant que la France valide sa gouvernance le reste on s’en fout. Il ne faut rien attendre d’un potentat qui s’en fout royalement du peuple tchadien. Le changement s’impose de la manière la plus profonde dans notre pays… À suivre.

 

Tchadanthropus-tribune

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