Dans le cadre de la coopération sanitaire entre le Tchad et la France, les forces françaises au Sahel ont acheminé le 29 mai 2024, une aide médicale à plusieurs dispensaires, dans les quartiers périphéries de Faya-Largeau, dont celui du quartier Koulou, situé à 5 kilomètres de Faya.

 

n plus de l’aide, une équipe de médecins, comprenant des spécialistes en médecine dentaire et d’autres spécialités, a aussi fait le déplacement au dispensaire de Koulou depuis Ndjamena, pour prêter main forte au détachement de la base de Faya.

 

Dr Mathieu, médecin soignant en charge des consultations au dispensaire de Koulou précise que le centre de santé de Koulou est ouvert il y a un mois. « Notre mission est de pouvoir aller autour de Faya, et de manière quotidienne. Jusque-là, on a trois dispensaires sur la partie ouest de la ville de Faya. On aide un peu les gens qui sont dans le besoin », explique-t-il.

 

Le centre de Koulou reçoit 20 patients par consultation et les consultations se font une fois chaque semaine. Les cas des maladies les plus récurrentes au dispensaire sont le rhume, et autres pathologies de la médecine générale, à savoir les maux de ventre, les maux de tête etc.

 

Dr Mathieu ajoute que, « l’objectif c’est d’apporter notre aide dans le domaine médical à la population, parce qu’on a la possibilité de le faire et ça fait partie de notre mission en tant que forces françaises au Tchad. D’aider là où il y a besoin et on bosse en complément avec les autorités locales. Notre rôle n’est pas de les remplacer ».

 

L’infirmier major de l’armée nationale tchadienne à Faya-Largeau, Kiki Opna, lui aussi intervient dans le dispensaire, indique de sa part que, « les forces françaises prennent en charge tous les cas de maladies. De la consultation en passant par les médicaments, le patient ne paie rien. Et c’est une bonne chose pour les habitants de Faya et son entourage. »

 

Le représentant du chef de quartier Koulou, Ahmat Wardougou, au nom de la population de Faya, apprécie cette assistance médicale, qui leur permettra de bénéficier ainsi de soins de qualité et gratuits. Il exprime sa gratitude envers les forces françaises et espère que cette coopération sanitaire perdurera dans le temps.

 

Ahmat Wardougou rappelle par ailleurs qu’avant la création de ce centre, la population a du mal à se faire consulter où soigner. Surtout les cas des femmes enceintes et les morsures de scorpion. Le quartier Koulou est très éloigné du centre-ville de Faya, et surtout avec les sables, le déplacement est très compliqué.

Tchadanthropus-tribune avec Ndjampost

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