De sources dignes de foi, la libération des otages la semaine dernière s’est faite grâce à un versement de rançon à Boko-Haram par les familles des otages réunies, à l’insu du gouvernement tchadien et des services de renseignements.

Selon nos sources, le canal utilisé est au Niger, mais non au Tchad. Abba Kaka Greï, représentant du chef de canton de Nguigmi au Niger a été mandaté pour jouer les émissaires.

La somme de la rançon a été remise au chef de canton de Nguigmi Maï Younoussa. C’est lui qui a reçu les familles et dirigé les tractations. En allant verser la rançon aux ravisseurs, l’émissaire Abba Kaka Greï n’avait pas donné toute la totalité de la somme allouée. Plus tard, ayant su l’information sur le jeu entrepris par l’émissaire, et après libération des otages, Boko-Haram est revenu enlever Abba Kaka Greï pour avoir retenu une partie de la somme.

Ces genres de procédés ne facilitent pas le travail des états qui cherchent à récupérer les otages sans accéder à la demande des rançons, et créer un préjudice pour l’avenir. Boko-Haram risque d’y prendre goût et procéder à faire des enlèvements pour avoir de l’argent et financer ses activités obscures.

Tchadanthropus-tribune

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