Ce qui s’est passé ce 20 octobre dernier n’a rien d’une manifestation politique, ou encore d’une revendication civique.
Selon nos sources, deux jours plus tard, les préméditations organisées depuis plusieurs mois ont été récoltées au sein des services de renseignements de l’État. Les personnes impliquées étaient suivies dans leurs démarches et organisations jusqu’au jour fatidique.
La somme de toutes les indications émises laisse comprendre qu’il y a une manipulation politique sur des citoyens dont la précarité est établie. Des jeunes ayant des domiciles inondés par les crues des fleuves, d’autres citoyens dont les frustrations sont au firmament, sont cooptés pour servir de faire valoir afin d’attaquer les édifices publics, créer une psychose au sein de la population ciblée, et détruire les sièges des partis politiques estampillés non orthodoxes à leurs yeux. À ce stade, plusieurs biens d’autrui ont été détruits, des véhicules de civiles brûlés, et des commissariats attaqués puis des policiers abattus à bout portant.
Dans l’intervalle, une préparation minutieuse sur les réseaux sociaux a été préparée en task-force pour s’attaquer à toute réflexion contraire aux idées qui ne sont pas les siennes. De sorte à créer des positions antagonistes entre Tchadiens. Il y a qu’à aller voir les insultes et les dénigrements sur la toile à la moindre remarque dite et affirmée, pourvu qu’elle soit contraire aux dogmes de l’heure.
Des médias hexagonaux, et des journalistes français ont clairement été contactés afin de relayer dans les faits les événements du 20 octobre 2022. Le but ultime d’après les fiches et les recoupements établis, est de mettre en avant l’aspect de manifestation pacifique face à une armée de répression. Il faut qu’un nombre important de Tchadiens tombent pour que la communauté internationale puisse prendre fait et cause pour condamner le gouvernement de transition en cours.

Insurrection populaire ou manifestation pacifique.

Les relents frustrés et hostiles au régime en place tireront sans doute un intérêt particulier dans cette manifestation macabre, mais. Ce qui s’était passé n’était pas loin des malheureux événements de guerre civile de 1979.
Comme en 1979, un commissariat a été attaqué et des policiers assassinés. Comme en 1979, des armes à feu ont été utilisées, et des armes blanches, coupe-coupe, machettes, arcs, couteaux, lance-pierres, outils en bois avec des clous pour créver les véhicules ont été employées et saisies lors des perquisitions. Une manifestation de cette dimension ne peut être considérée comme pacifique, à l’image des blacks-blocs en France lors des gilets jaunes qui se sont attaqués aux édifices publics et aux biens des citoyens. Les termes de guerre urbaine ont été employés par les médias français.

Le gouvernement doit éclairer la nation sur la présence des civils armés dans une Corolla blanche.

Un acte fâcheux qui doit être tiré au clair. Tout le monde a vu ces civils armés descendant d’un véhicule Corolla blanc et mitraillant les manifestants. Ceux qui s’adonnent à saborder la politique du dialogue se sont bien infiltrés pour poser ses actes nauséeux et faire porter le chapeau au président de transition, puisque c’est lui qui est visé en premier. Le sang versé obéit vraisemblablement aux indications maçonniques constatées.
L’enquête en cours, ou une enquête indépendante doit déterminer qui sont ces invités surprises qui ont mitraillé les manifestants face à l’ambassade des États-Unis. Les caméras de l’embrassade doivent servir pour identifier ces criminels qui n’ont rien à voir avec les forces de l’ordre puisque ces derniers en ont été les victimes. La crédibilité du gouvernement de transition passe par l’éventualité d’une enquête pour traquer et retrouver ces criminels et les mettre à la disposition de la justice.
D’ici là plusieurs interrogations sont permises, comment ces gens ont pu passer le corridor de sécurité pour se trouver face aux manifestants ?
Et comment ceux-ci se sont volatilisés dans la nature sans qu’on les retrouve malgré le dispositif sécuritaire mis en place ?
En tout cas les conclusions des enquêtes en cours sont attendues de pied ferme pour tirer tout cela au clair.
Quoi qu’il en soit, il faut situer les responsabilités des bavures et traduire quiconque devant les juridictions nationales. Aucun tchadien ne peut être au-dessus de la loi.

Tchadanthropus-tribune

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