Si on peut se targuer de rester mitigé sur la raison, aucunement Ahamat Bachir n’a le droit de suspendre un parti politique. Au Tchad, les partis politiques sont légiférés par un acte de loi, et face à la loi, seule la Justice a vocation de se prononcer sur les décisions à prendre vis-à-vis des partis politiques sur le territoire national.

 

Les activités d’un parti politique sont régies par une ordonnance (49/PR/1993 réactualisée ensuite au N° 19/PR/04/08/09). Et ensuite ce parti est autorisé par la Justice selon les textes de loi et instruit le ministère de l’Administration du territoire pour accord de fonctionnement dans un délai ne dépassant pas 45 jours ouvrables. Cependant, ledit ministère de l’administration du territoire peut suspendre un parti politique si celui-ci ne respecte pas la loi. Or dans le cas présent, les partis politiques sont dans leur droit le plus absolu, car manifester pacifiquement est inscrit dans la constitution de la République du Tchad. Aucune violation de droit ou de textes de loi n’est observée, donc c’est Ahamat Bachir qui viole la constitution et qui indexe en mentant au peuple, en fabriquant des situations, et en collant des étiquettes et des brevets à l’emporte-pièce. Toute cette gymnastique est pour satisfaire un égo démesuré envers son patron. Les insolences, l’arrogance, les vociférations sont gratuitement distribuées comiquement pour égayer ses partenaires et faire rire ses chefs.

Sinon, que perd-il en cadrant une marche pour que cela aboutisse favorablement. Pourquoi les forces de police qui sont payées grâce aux Tchadiens ne se mettent pas au service de ce même peuple pour l’accompagner et le sécuriser pour une manifestation pacifique ?

Ahamat Bachir, alias perroquet national, alias Vuvuzela et ses patrons utilisent la police et la gendarmerie à leur dévotion. Telle une milice privée, celle-ci obéit au doigt et à l’œil à ces bandits de la République, hors tout texte de loi.

C’est Ahamat Bachir qui est hors la loi…

Tchadanthropus-tribune

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