À la veille des proclamations provisoires des résultats des élections présidentielles en cour par l’ANGE, l’un des candidats au scrutin actuel, en l’occurrence celui des transformateurs Succès Masra s’est empressé à faire une déclaration qui pousse à faire sortir les enfants des autres dans la rue pour manifester, alors qu’il sait pertinemment qu’il a perdu les élections.

Sur quelle base, ce candidat se proclame -t-il gagnant ?

Pendant le recensement électoral, le chef des transformateurs avait demandé un boycott général et interdit à ses partisans de se laisser enrôler afin d’obtenir une carte d’électeur. Ensuite, la moyenne d’âge des personnes très jeunes qui suivent son cortège (14 ans/15 ans) pratiquement des mineurs ne peuvent lui constituer une base électorale. De ce constat, il est pratiquement difficile que les transformateurs puissent gagner une élection quelconque, quelles que soient l’alchimie ou l’arithmétique émanant des humeurs du transformateur.

Les beaux discours et les envolées lyriques, bibliques puisés dans les psaumes, ne font pas la politique. Réunir une entité fit-elle large de personnes dans une surface qui ne détermine en rien une volonté populaire. Il faut cultiver une expérience de terrain sur l’ensemble du Tchad, aller dans les coins et recoins du Tchad pour être peut-être sûr d’avoir le suffrage des Tchadiens.

Mais l’occupation anarchique des réseaux sociaux, assez souvent dans un vocabulaire de haine et d’insultes, manipuler l’opinion extérieure, les chancelleries et la diaspora est loin de la vérité des urnes.

Le jeu grave de la déstabilisation et l’appel à l’insurrection déguisée.

Dans presque toute l’étendue du territoire, les Tchadiens et les Tchadiennes ont élu un autre candidat que celui des transformateurs. Sur les 10 candidats en lice, il n’y a que les transformateurs sur instruction de leur chef Succès Masra qui se sont agités partout, sur les réseaux sociaux en manipulant et en surfant sur les émotions des Tchadiens. Les transfos ont formé grâce à certaines officines étrangères un grand nombre de faussaires avec de faux badges pour y être dans certains bureaux de vote. Ils ont encore et encore falsifié de faux procès-verbaux, tous débusqués par les forces de l’ordre. Aucun des autres candidats ou leurs partisans en dehors des transformateurs ne se sont donnés à une certaine déstabilisation.

Ce jeudi 9 mai 2024, juste avant la proclamation des résultats provisoires par l’ANGE devant un parterre de diplomates et partenaires, le même Succès Masra prend les devants comme pour conjurer un sort et annoncer le malheur pour le Tchad. Un discours plein de démagogie, de populisme avéré et une certaine manipulation des cœurs, se disant gagnant alors que la réalité est ailleurs.

En appelant le peuple de ne pas se laisser voler sa victoire, sachant qu’il n’a pas gagné, il appelle certains Tchadiens à l’insurrection alors que la logique voudrait que sans mauvaise foi, accepter sa défaite en s’inclinant sans tambour, ni trompette.

On ne peut aimer ce pays et conduire sa destinée vers l’abîme. La démocratie telle qu’enseignée en 45 jours à Harvard est loin des méthodes de sacrifices qu’exerce le chef des transformateurs. Ici il n’y a que la vérité des urnes qui compte, le reste n’est que manipulation des esprits. Avec Succès Masra, et la forfaiture de la haine opposant les Tchadiens sur des facteurs religieux, de faciès et autres, ne permettent point de penser à l’avenir avec un leader qui puise son crédo sur l’extrême violence des Tchadiens.

Le mensonge a toujours ses limites, et Dieu est le seul maître de l’absolu.

Tchadanthropus-tribune

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