« Nous vivons dans la misère totale, des années  sans bourse, sans soutien morale de l’Etat Tchadien. Le gouvernement tchadien doit voir notre  sort, pourtant le Tchad est un pays pétrolier qui produit plus de 220.000 barils par jour. Le traitement qui nous ait réservé est une humiliation pour l’étudiant Tchadien à l’étranger et un insulte pour un Etat pétrolier comme le Tchad » déclare Aht, étudiant tchadien  au 2ie

Les étudiants tchadiens à l’institut international de l’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2ie) Ouagadougou  éprouvent d’énormes difficultés en ce moment. En effet le 2iE est Institut International  d’ingénierie implanté au Burkina Faso  et offre des diplômes qui sont reconnue en France. Une fois de plus les étudiants Tchadiens viennent d’assister à une démonstration de l’incompétence notoire des autorités Tchadiennes face à un problème  aussi minime que des étudiants Tchadiens au 2ie

Plus 400 étudiants tchadiens vivent dans une précarité sans précédent depuis qu’ils ont été suspendus des cours, des examens et bloqué le diplôme des étudiants en fin du cycle  suite à une note de service N°011/DG/SG/KK/ft datant du 05 Mars 2014 pour non payement de frais de scolarités et de bourses de subsistance de 2012-2013 et de l’année en cour par l’Etat environ un milliard de FCFA, ceci jusqu’à ce que le gouvernement Tchadiens honore son engagement vis-à-vis de cette dernière. L’Ambassadeur du Tchad au Burkina, Excellence, MBATNAN, a saisi de la situation, est impuissant face à la galère que vivent les futurs cadres du pays. Cette situation évidemment a eu de graves répercussions sur la vie des étudiants aussi bien au niveau académique qu’au niveau social. « Cette situation poussent certaines étudiantes dans la prostitution » déclare sous anonyme une étudiante Tchadienne

Le Tchad n’a jamais respecté  son engagement .Les intouchables exige un pourcentage de cinquante pour cent pour le virement de la bourse. Vue cette situation les étudiants s’apprêtent à déménager dans les locaux de l’ambassade du Tchad au Burkina le lundi 30 avril 2014, car ils ne savent où aller. Cette humiliation parmi tant de nations nous amène à poser de questions sur la volonté réelle du gouvernement à former la jeunesse Tchadienne de demain, qui si on en croit aux discours des plus hautes autorités est le fer de lance de la nation. Au cours de l’année 2013 2014 Les agents de sécurité du Tchad ont arrêté, emprisonnée  sans jugement, assassiné des étudiants juste à cause de leur opinion ou la réclamation  de la bourse. . L’étudiant Tchadien a-t-il le droit d’exprimer son opinion ou de réclamer sa bourse ? Entant que future cadres, on se pose aussi la question de savoir si le peu d’attention accordée par nos responsables aux étudiants tant bien à l’extérieur qu’à l’intérieur n’est-il pas contre-productif pour la renaissance du pays de Toumai. A cette allure l’émergence promis en 2025  et la liberté d’opinion des étudiants sera bien plus un mirage qu’un miracle. Nous demandons aux plus hautes autorités d’agir promptement pour décanter la situation et limité les dégâts, car le traitement qui nous ait réservé est une humiliation pour l’étudiant Tchadien à l’étranger et un insulte pour un Etat pétrolier comme le Tchad.

Au nom de la communauté Tchadienne

Abdelsadick  Youssouf Ahmat
Ex-Représentant des étudiants

Tchadiens/campus  komboinsé

 

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